Construire en façade : l'exemple des balcons nantais
Hélène Rousteau-Chambon  1@  , Maria Del Carmen Márquez Y Gómez * @
1 : Centre de Recherche en Archéologie, Archéosciences, Histoire  (CReAAH)
UMR 6566
Rennes -  France
* : Auteur correspondant

Nantes, ville fluviale et maritime, connaît un développement économique sans précédent au XVIIIe siècle. Sur sa façade ligérienne, lieu, à Nantes, de l'activité marchande par excellence, des immeubles de rapport, dotés de nombreux balcons, sont alors édifiés par les acteurs les plus dynamiques depuis la fin du XVIIe siècle, les négociants armateurs.

En façade de ces immeubles, les balcons constituent un des éléments architecturaux les plus remarquables, par leur nombre, leur disposition et leur variété. La construction des balcons, jamais étudiée jusqu'à présent dans sa globalité, mérite pourtant une attention particulière. Les matériaux en sont, en effet, très variés pusique, si le fer forgé reste omniprésent dans les supports et garde corps, certains matériaux apparaissent (tuffeau, marbre de Sablé), tandis que d'autres, très traditionnels (bois) perdurent, dans une région pauvre en pierres. Ces matériaux présents dans les différentes parties du balcon (supports, tables et gardes corps des balcons) sont mis en oeuvre par des tailleurs de pierre et des ferronniers le plus souvent inconnus, mais au réel savoir-faire.

Dans cette communication, il s'agira donc d'étudier précisément la mise en oeuvre de ces matériaux à Nantes - la situation pouvant être comparée à d'autres villes atlantiques -, ainsi ainsi que les techniques utilisées avant l'industrialisation.


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