La proposition porte sur la préfabrication dans la construction scolaire en France notamment sur une deuxième sous période : de « procédés ». La trajectoire technologique de la préfabrication dans la construction scolaire s´étend de 1951 à 1973 et se subdivise en deux périodes. Dans la sous-période, de 1951-1962, les architectes sont les auteurs des projets et les responsables de la construction scolaire. Dans cette deuxième-sous période, chaque ensemble architecte-bureau d'étude-entreprise est représenté par un « procédé ».

La notion de « procédé » ne caractérise pas seulement les techniques et matériaux ; elle synthétise également la politique étatique de l'industrialisation du bâtiment. Les « procédés » associent les différents acteurs du processus de construction : architectes, ingénieurs, industriels, entreprises et bureaux d'études, de par leur conception architectonique et leurs moyens de réalisation. Un « procédé » est donc un système défini par l'ensemble des éléments matériels (les composants préfabriqués), les techniques de construction, les méthodes de conception et de réalisation aussi bien que ses moyens. Les procédés préfabriqués utilisés dans la construction scolaire correspondent à diverses typologies: en béton (totale, lourde, semi totale et semi lourde), en acier (totale, légère, semi-totale et légère) et mixte.

Entre 1964 et 1973, la principale procédure donnant lieu à la construction industrialisée et préfabriquée du secteur scolaire est le « secteur industrialisé ». Pour connaître la réalité constructive du secteur scolaire dans la période de productivité maxima (« un collège par jour »), sur cette procédure, nous avons croisé plusieurs sources (revues, archives, documentation technique...) pour apprendre d'une part, les procédés de construction, et d'autre part leur nature.