La construction des bâtiments afro-brésiliens au Sud Bénin entre le XIXè et le XXè siècle.
Charlemagne Segbedji  1@  
1 : Centre de Recherche en Archéologie, Archéosciences, Histoire  (CReAAH)  -  Site web
Ministère de la culture, Université de Nantes : EA6566, CNRS : UMR6566, Centre national de la recherche scientifique - CNRS (France)
Campus universitaire, Nantes -  France

La fin de la traite négrière a vu le retour de groupes de descendants d'esclaves dans des territoires affaiblis et déjà fortement influencés par la présence des Européens. Sous l'action des affranchis et des colons, trois types d'architecture coexistent au Sud Bénin.

L'architecture traditionnelle qui est le fait des populations sédentaires du golfe du Bénin, les édifices afro-brésiliens, œuvres des anciens esclaves, et les bâtiments coloniaux, fruits de techniciens européens employant des Affranchis moyennement qualifiés et des autochtones peu qualifiés.

L'architecture afro-brésilienne, qui est l'objet de notre propos a essaimé sur toute la côte ouest africaine appelée aussi côte des esclaves, notamment des villes comme Ouidah et Porto Novo. La construction de ces édifices n'a jamais été étudiée. Pourtant de nombreuses questions se posent.

Comment sont-ils construits ? Avec quels matériaux, cela s'est-il fait ? Quels ont été les outils utilisés pour ces ouvrages ? Qui en sont les premiers bâtisseurs, ingénieurs ou architectes ?

Ce sont autant de questions auxquelles nous essayerons de répondre dans cette communication.

 

 

 

 

 

Champs chronologiques: XIXe-XXe siècles

Champs géographiques : Bénin (ex-Dahomey), côte des esclaves (Afrique de l'ouest)


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